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Touché par des auteurs à vif tels que Angelica Liddell, Wajdi Mouawad, Sarah Kane, il prend sa place de dramaturge, de metteur en scène et de scénariste dans un travail sur l’homme et ses ruptures : ces creux qui témoignent de la complexité de la nature humaine. 
Au fil de ses rencontres et d'univers croisés, K s'est essayé à la nouvelle, la poésie, à l'expérience particulière du scénario qui, en-dehors des espaces dialogués, laisse place à la projection d'un univers mental sur pellicule, et  – comme fatalement – le théâtre. L'écriture d'aujourd'hui se nourrit de celles d'hier. Ainsi la prégnance de la poésie se retrouve dans le recours à l'image qui implique le lecteur-spectateur comme autant de petites fabriques de l'imaginaire. Ce dernier est amené à créer, avec toute la crudité parfois de la langue de l'auteur, son propre espace de représentation.
Le lecteur-spectateur est placé dans une démarche active : les jeux de mots désarçonnent et offrent une nouvelle voie d'interprétation. La richesse renouvelée des signifiants repose aussi sur l'association de mots, telle que la pratiquaient les surréalistes, conduisant parfois à des logorrhées où pourrait se briser le souffle du comédien. Car c'est là une composante essentielle, K est comédien, il écrit donc à "voix haute", il écrit dans le souffle de l'acteur. Le texte est la matière première que des corps vont transcrire, mâcher, digérer, vomir ou transcender. Le rythme, certes poétique, est ici dicté par la physicalité de l'écriture théâtrale. Écoutez cette voix poétique, crue parfois aussi, cette voix singulière qui cherche à ouvrir une brèche pour que s'instaure le dialogue.

E.C

K a co-fondé la Cie Un100dit en 2013 puis fondé le mouvement "Les Kruels" en 2018.

K

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